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Message vidéo du 29 mars à la communauté de l’UQAM:
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Ma prise de position dans La Presse+ du 29 mars 2023 : Pour que l’UQAM retrouve (enfin) sa place
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Communication du 28 mars à la communauté de l’UQAM:
Vous rencontrer au cours des deux dernières semaines a été un privilège. J’ai beaucoup aimé les échanges francs et toujours engagés. Engagés pour l’UQAM en laquelle vous et moi croyons profondément. Je me sens chez moi avec vous.
Le vote a commencé, il y a quelques jours. Si vous avez la possibilité d’exprimer une voix, je vous invite à le faire sur la plateforme Omnivox avant le jeudi 30 mars à midi. Votre voix est importante, elle donne de la force à la personne qui occupera la fonction face aux grands défis de l’Université.
Si vous me choisissez, je serai un recteur respectueux des instances universitaires et de la collégialité qui caractérise notre communauté. Je serai à votre service et jamais le contraire. Nous travaillerons ensemble à donner à l’UQAM le meilleur avenir. C’est un très beau projet pour une très belle Université.
Je vous ai beaucoup parlé du besoin de recouvrer une perspective de développement et d’accueillir une population étudiante en croissance. Je vous ai présenté une vision pour y arriver.
Je vous ai beaucoup parlé du besoin de refinancer l’UQAM. Je vous ai présenté un positionnement stratégique, celui de porte d’entrée des cerveaux francophones et francophiles, qui nous permettra d’obtenir des enveloppes spéciales dans le cadre de la stratégie nationale de francisation à laquelle six ministres travaillent actuellement. Ma prise de position d’hier dans Le Devoir va dans ce sens. C’est une proposition constructive et non revendicatrice.
Je vous ai parlé de la confiance qu’il faut rétablir entre les uns et les autres, à l’interne et à l’externe: confiance entre le rectorat et la communauté universitaire, confiance entre le gouvernement et le rectorat. Cette confiance est fondamentale si nous voulons avancer en tant qu’Institution.
Je vous ai parlé de la revitalisation du Quartier latin, basée sur nos expertises et sur un nouveau pavillon pour la Faculté des arts.
Ce que je vous propose est réaliste, si nous nous faisons confiance et si nous travaillons résolument comme une équipe, une brillante équipe, à laquelle j’aurai beaucoup de fierté d’appartenir.
Il est plus que temps de réinvestir dans l’UQAM, de redonner à nos services les moyens de rendre service, tant du côté de la recherche et de la création, que du côté de l’enseignement et du service à la société. Dix années de coupes ont rendu notre communauté au bord de l’épuisement. Il est temps de nous placer en mode réinvestissement. Je m’engage à être le recteur qui nous redonne cette trajectoire vers le haut.
Permettez-moi de vous servir.
Stéphane Pallage
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Ma prise de position dans Le Devoir du 27 mars 2023:
Voir plus loin
Un article du Devoir de ce vendredi 24 mars me présente comme un candidat « controversé » dans la course au Rectorat de l’UQAM. Laissez-moi répondre.
Une course au Rectorat de l’UQAM est un rendez vous important avec des supporters d’un côté comme de l’autre. Les esprits s’échauffent. C’est normal.
Être recteur, cela ne s’improvise pas. Être recteur de l’UQAM encore moins. Les défis qui attendent l’UQAM sont importants. La revitalisation du Quartier latin en est un où l’UQAM doit jouer un rôle central puisqu’elle dispose, dans ses départements, d’une expertise couvrant les nombreuses problématiques entourant le déclin du quartier. J’étais le seul candidat à en faire état dans ma lettre de candidature datée du 8 février dernier. Depuis, tous les candidats ont reconnu l’importance de cet enjeu.
Mais ce n’est pas le seul défi. Un défi bien plus grand pour l’UQAM concerne son attractivité par rapport aux autres universités de l’Île de Montréal. La déréglementation des frais de scolarité pour étudiants étrangers a eu pour effet d’appauvrir l’UQAM par rapport aux universités voisines. L’UQAM a choisi de rester une université francophone. Or une majorité d’étudiants étrangers francophones bénéficie d’une exemption des frais de scolarité déréglementés. C’est le cas, notamment des français et des belges qui sont soumis aux frais des étudiants canadiens ou québécois, selon le niveau d’études. L’Université Concordia, qui avait en 2018 une taille similaire à l’UQAM, a vu ses revenus annuels augmenter d’environ 50 millions de dollars du seul fait de la déréglementation. Pour l’UQAM, l’effet n’était que d’approximativement 3 millions. Année après année, un fossé de financement se creuse entre l’UQAM et Concordia qui peut offrir un meilleur soutien à ses étudiants, de meilleures infrastructures, etc. Même HEC a choisi d’offrir un MBA au centre-ville de Montréal en version unilingue anglophone pour bénéficier de revenus accrus.
À cela s’ajoute un effet pervers du mode de financement actuel qui permet à un étudiant étranger francophone, par exemple Camerounais, d’étudier en région dans plusieurs domaines sans payer les frais déréglementés. Il paiera environ 20,000 $ s’il s’inscrit à l’UQAM, contre 5,000 $ s’il s’inscrit à l’Université de Sherbrooke ou à l’Université Laval, rendant le recrutement de francophones encore plus difficile à l’UQAM.
Le gouvernement du Québec doit pouvoir compter sur une UQAM forte et attractive dans sa stratégie de francisation. C’est à Montréal que le français recule, c’est à Montréal qu’il faut investir pour attirer les nouveaux Québécois et c’est à l’UQAM qu’il faut le faire. L’UQAM doit être la porte d’entrée au Québec des cerveaux francophones et francophiles les plus originaux. Pour cela, il faut lui donner les moyens d’être attractive et corriger les fossés de financement qui se sont créés au fil des années. L’UQAM est plus que jamais l’Université francophone du cœur de Montréal. Reconnaissons-lui cette mission particulière de francisation, si importante pour le Québec.
Les finances de l’UQAM sont fragiles et mises à mal par de nombreuses années de sous financement. Elle a besoin d’un recteur fort et expérimenté qui soit prêt dès le premier jour à la défendre avec fougue. J’ai cette expérience de recteur et je n’ai jamais hésité à défendre la communauté qui m’a fait confiance, même au risque de me mettre parfois en situation difficile. Pour moi, c’est faire preuve de leadership.
Mes supporters sont nombreux au Québec et à l’étranger. Parmi ceux-ci, de nombreux professeurs de l’UQAM, dont j’étais doyen de l’École des sciences de la gestion jusqu’en décembre 2017. Mais aussi des personnalités internationales, telles que Finn Kydland, Prix Nobel 2004, plusieurs recteurs internationaux et de nombreux professeurs de l’Université du Luxembourg qui témoignent de mon héritage comme recteur de cette Université pendant cinq ans, jusqu’en décembre 2022. Gilbert Massard, directeur de l’enseignement médical, écrit ainsi de moi « Il a été pour notre communauté universitaire, mais aussi pour notre pays, un GRAND recteur ».
J’aimerais l’être aussi pour l’UQAM.
Stéphane Pallage
Candidat au Rectorat de l’UQAM
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Message vidéo à la communauté (23 mars)
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Chères et chers collègues,
Professeur.e.s,
Maîtres de langues,
Chargé.e.s de cours,
Membres du personnel et de la communauté étudiante,
Cadres,
La course au Rectorat bat son plein. J’ai beaucoup de plaisir chaque jour à vous rencontrer et à échanger avec vous sur les enjeux qui vous touchent et qui touchent l’Université.
Je sens votre engagement très fort pour l’UQAM et serai honoré si vous me choisissez dans votre équipe.
Ce mardi 21 mars, la grande présentation publique a été pour moi un moment privilégié. Si vous n’avez pas pu être là, je vous invite à regarder la vidéo qui décrit ma vision et mon programme.
J’y aborde l’importance de la confiance de la communauté pour son rectorat et du rectorat pour chaque membre de la communauté.
Je me suis donné pour mission de vous redonner cette confiance qui me semble ébranlée. Je ferai moi-même confiance aux Facultés et École, ainsi qu’aux Départements pour le développement de leurs projets académiques.
J’aborde aussi dans cette vidéo les défis liés aux inscriptions et au refinancement de l’UQAM.
Ces défis sont très importants et devront être traités rapidement pour éviter à l’Université une chute du financement public lors de l’abolition du plafond de financement en avril 2024. Je suis confiant de parvenir à générer des revenus suffisants pour éviter cette chute.
J’ai aimé vous entendre me parler des nombreux projets académiques qui vous animent ou que vous voudriez mettre en place. Parmi ceux-ci, plusieurs touchent des thématiques transversales. C’est le cas certainement des changements climatiques et du développement durable qui concernent toutes les Facultés et l’École. C’est aussi le cas de la transition numérique, de la santé ou des études autochtones.
Pour cela, l’UQAM dispose d’un outil formidable. Celui des Instituts. Il nous faudra rapidement apporter une réponse aux demandes récurrentes de ces Instituts: clarifier leur statut et leur cadre de gestion, notamment. Les Instituts sont aussi une ressource importante d’expertise pour un rectorat, interpellé par des questions en lien avec leur thématique. Je compte les impliquer dans les dossiers complexes qui touchent leur expertise.
Vous m’avez aussi parfois interpellé sur des questions auxquelles je n’avais pas toujours de réponse immédiate. Je veux que vous sachiez qu’il y a chez moi une écoute sincère et la volonté de trouver des solutions aux problématiques que vous avez évoquées. Non traitées, celles-ci engendrent méfiance et démobilisation.
Je vous rappelle que la période de consultation commence aujourd’hui à midi et s’étend jusqu’au 30 mars à midi également. Votre participation est importante. Le soutien de la communauté donne beaucoup de force à la personne choisie.
Merci de me faire confiance. Au risque de me répéter… j’ai l’expérience des grands défis!
Stéphane Pallage
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Revoyez la grande présentation publique du 21 mars. Vous la trouverez ici.
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Ma contribution au SPUQ-Info du 20 mars 2023 :
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Chères et chers membres de la communauté de l’UQAM,
Je me présente devant vous comme un homme de tête et de cœur. J’ai l’expérience des grands défis, à l’UQAM comme ailleurs.
Recteur de l’Université du Luxembourg jusqu’en décembre dernier, j’ai introduit les études médicales au pays, les sciences infirmières, les études spatiales, la finance durable et d’autres domaines stratégiques. Je l’ai fait sans déstabiliser le financement existant des facultés. Je l’ai fait en négociant avec différents ministères, des enveloppes spéciales.
En cinq ans, j’ai convaincu le gouvernement d’investir dans l’Université 45% d’argent public de plus, parce qu’une université est un investissement pour l’avenir.
Une université, par sa recherche, ses formations, et son service à la communauté, est un outil unique de progrès sociétal. Un recteur doit être prêt à défendre l’importance de l’Université, défendre la pertinence de la recherche, appliquée et fondamentale, la seconde représentant pour le pays un investissement à plus long terme tout aussi important.
Parallèlement, un recteur doit procurer à ses professeur.e.s, chercheur.e.s, chargé.e.s de cours de toutes les disciplines les meilleures conditions pour accomplir leur mission. La lourdeur des processus est un frein à l’avancement de la recherche et de l’enseignement, et donc par extension un frein au progrès de la société. Un recteur doit mettre à la disposition des chercheur.e.s les ressources qui faciliteront l’obtention de subventions de recherche. Il doit veiller à rendre agile l’amélioration des programmes d’enseignement pour permettre à la population étudiante de bénéficier de la meilleure expérience d’apprentissage. Un recteur est au service de sa communauté!
Un recteur doit assurer le bien-être au travail et la paix sociale. Je l’ai fait pendant cinq ans et au travers d’une pandémie.
Le rôle du recteur n’est pas le micro-management. Son rôle est celui d’un chef d’orchestre avec des musiciens extrêmement talentueux, jouant chacun d’un instrument unique.
Je serai pour vous ce recteur-là, fort et profondément humain, soucieux de faire briller chacune et chacun dans son domaine d’expertise.
Bien sûr, le refinancement ne tombera pas du ciel. Je devrai convaincre le gouvernement, comme je l’ai fait ailleurs, d’investir dans l’UQAM.
Je mobiliserai les réseaux internationaux pour ouvrir davantage de canaux au recrutement étudiant. L’UQAM doit être la porte d’entrée au Québec des cerveaux francophones et francophiles, elle doit être le fer de lance de la stratégie de francisation du gouvernement du Québec. Le français recule à Montréal. C’est à Montréal qu’il faut investir dans l’attraction d’immigrants francophones, et c’est à l’UQAM que cela doit se faire. J’irai négocier des enveloppes spéciales auprès du gouvernement.
Les défis du prochain recteur seront majeurs. Je suis le seul candidat avec l’expérience de tels défis.
Merci pour vos messages. Continuez à me parler de vos rêves pour l’UQAM!
Stéphane Pallage
Candidat au rectorat
candidat.stephanepallage@uqam.ca